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| Titre : | Mô-Namour | | Type de document : | texte imprimé | | Auteurs : | Claude Ponti | | Editeur : | Paris : l'école des loisirs | | Année de publication : | 2011 | | Importance : | [41] p. | | Présentation : | ill. en coul. | | Format : | 21 x 32 cm | | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-211-20721-8 | | Index. décimale : | 848/.914 P816m | | Résumé : | La petite Isée et ses parents filent vers le lieu de leurs vacances lorsque leur voiture s'écrase contre un arbre, projetant les passagers en l'air avec les bagages. Lorsqu'elle retombe lourdement sur le sol avec son doudou prénommé Tadoramour, la fillette constate que ses parents ont pour leur part poursuivi leur route très haut dans le ciel. Convaincue qu'ils ne reviendront pas, elle rassemble ses affaires, se fabrique un traîneau avec les débris de ferraille et se met en quête d'un nouveau logis. Sa route croise bientôt celle de Torlémo le géant, qui lui ouvre les portes de sa demeure et la rebaptise Mô-Namour, "parce qu'il l'aime". Or, sous les airs gentils de son hôte se cache une nature violente: jour après jour, la fillette sert de balle de golf, de volant de badminton ou de boule de pétanque au géant, qui lui demande de lui mitonner de savoureux desserts après avoir accompli des exploits sportifs qui la laissent "tournebouliglinguée", couverte de rougeurs et de bleus. Une étoile "tombée de sa douleur" l'incite un jour à se révolter et lui fait prendre conscience qu'en dépit des mots doux dont il la couvre, Torlémo ne l'aime pas. La fillette reprend donc sa route et retrouve miraculeusement ses parents, qui ont mis tout ce temps à redescendre du ciel... [SDM] S'appuyant sur une ouverture et une chute pour le moins déboussolantes, un récit hautement métaphorique au fil duquel Ponti met à profit son habituel univers déjanté afin de dénoncer la maltraitance à travers les aventures d'une fillette confrontée à la disparition de ses parents et à un ogre manipulateur qui la maltraite et l'exploite. Jeux lexicaux, mots-valises, associations d'idées loufoques, néologismes et autres trouvailles linguistiques émaillent le texte qui n'en demeure pas moins tragique (notamment avec l'accident détaillé qui frappe rudement l'imaginaire), mais qui se clôt sur des retrouvailles heureuses, sinon crédibles. Des aquarelles campées dans un univers fantaisiste foisonnant de monstres mettent en image, dans une succession de vignettes aux formats variés, cet album d'une très forte charge émotive qui permettra d'amorcer un dialogue sur la violence faite aux enfants tout en sensibilisant les jeunes lecteurs au fait qu'une attitude mielleuse peut cacher un coeur de pierre et vice-versa. [SDM] |
Mô-Namour [texte imprimé] / Claude Ponti . - Paris : l'école des loisirs, 2011 . - [41] p. : ill. en coul. ; 21 x 32 cm. ISBN : 978-2-211-20721-8 | Index. décimale : | 848/.914 P816m | | Résumé : | La petite Isée et ses parents filent vers le lieu de leurs vacances lorsque leur voiture s'écrase contre un arbre, projetant les passagers en l'air avec les bagages. Lorsqu'elle retombe lourdement sur le sol avec son doudou prénommé Tadoramour, la fillette constate que ses parents ont pour leur part poursuivi leur route très haut dans le ciel. Convaincue qu'ils ne reviendront pas, elle rassemble ses affaires, se fabrique un traîneau avec les débris de ferraille et se met en quête d'un nouveau logis. Sa route croise bientôt celle de Torlémo le géant, qui lui ouvre les portes de sa demeure et la rebaptise Mô-Namour, "parce qu'il l'aime". Or, sous les airs gentils de son hôte se cache une nature violente: jour après jour, la fillette sert de balle de golf, de volant de badminton ou de boule de pétanque au géant, qui lui demande de lui mitonner de savoureux desserts après avoir accompli des exploits sportifs qui la laissent "tournebouliglinguée", couverte de rougeurs et de bleus. Une étoile "tombée de sa douleur" l'incite un jour à se révolter et lui fait prendre conscience qu'en dépit des mots doux dont il la couvre, Torlémo ne l'aime pas. La fillette reprend donc sa route et retrouve miraculeusement ses parents, qui ont mis tout ce temps à redescendre du ciel... [SDM] S'appuyant sur une ouverture et une chute pour le moins déboussolantes, un récit hautement métaphorique au fil duquel Ponti met à profit son habituel univers déjanté afin de dénoncer la maltraitance à travers les aventures d'une fillette confrontée à la disparition de ses parents et à un ogre manipulateur qui la maltraite et l'exploite. Jeux lexicaux, mots-valises, associations d'idées loufoques, néologismes et autres trouvailles linguistiques émaillent le texte qui n'en demeure pas moins tragique (notamment avec l'accident détaillé qui frappe rudement l'imaginaire), mais qui se clôt sur des retrouvailles heureuses, sinon crédibles. Des aquarelles campées dans un univers fantaisiste foisonnant de monstres mettent en image, dans une succession de vignettes aux formats variés, cet album d'une très forte charge émotive qui permettra d'amorcer un dialogue sur la violence faite aux enfants tout en sensibilisant les jeunes lecteurs au fait qu'une attitude mielleuse peut cacher un coeur de pierre et vice-versa. [SDM] |
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848 Ecrits divers : procéder comme pour la poésie pour 848.001 é 848.009
